#PAGOF et open data : 35 jeux de données publiés sur data.gov.bf
Des ateliers de formation et d’extraction des données pour l’administration et la société civile
L’engagement 11 est porté par l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) à travers le projet « Burkina Open Data Initiative » (BODI, projet qui s’inscrit dans une politique plus large d’ouverture des données publiques). L’ANPTIC a bénéficié de l’appui du #PAGOF afin de réaliser des ateliers de formation et d’extraction de données. Organisés en février et mars 2019, ces derniers ont été supervisés et menés par AKVO, ONG spécialisée dans l’ouverture des données dans le cadre de projets de développement.
Il s’est agi de créer des data squads au sein de l’administration et de la société civile, puis de renforcer leurs capacités techniques sur les données ouvertes, et enfin de les soutenir dans l’extraction, le traitement et la publication des données.
Un élément important consistait à réunir la société civile et l’administration afin que chaque acteur comprenne les attentes et besoins de l’autre en matière de données, et que le lien de confiance entre utilisateurs et créateurs se renforce. Etaient présents au total 37 acteurs issus de 9 organisations de la société civile et de 10 ministères (santé, économie, éducation nationale, agriculture, mines, énergie, Institut national de la statistique et de la démographie…).
Lors de ces ateliers, 35 jeux de données sur les domaines prioritaires identifiés ont été publiés sur le portail data.gov.bf (nombre de sites miniers par mode d'exploitation de 2008 à 2017 ; recettes budgétaires de 2008 à 2016 en milliards FCFA ; nombre de cas et de décès dus au paludisme grave de 2013 à 2015 ; etc.). Ils sont disponibles ci-contre.
L’open data : des enjeux démocratiques et économiques
L’ouverture des données publiques permet une meilleure transparence du gouvernement et de ses actions, ainsi qu’un contrôle démocratique accru. Elle est une base de la participation citoyenne car elle donne facilement accès à des informations réutilisables qui permettent aux citoyens de contrôler l’action publique et d’interpeller l’autorité.
L’efficacité des services gouvernementaux en est aussi améliorée et de nouvelles connaissances sont acquises en combinant différentes sources de données massives.
Enfin, l’open data est de plus en plus considéré comme un enjeu économique qui dépasse le simple enjeu de la transparence. Le potentiel d'innovation et de développement économique des données ouvertes est immense en ce qu’elles permettent de créer ou d’améliorer des produits et services privés et de stimuler l’innovation.