Renforcer les capacités de gestion des risques chimiques en Afrique

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Afrique subsaharienne
Un atelier régional consacré à la classification et à l’étiquetage des produits chimiques a été organisé par Expertise France les 28 et 29 avril à Dakar, Sénégal, en présence d’experts régionaux et français. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet 41 de réduction des risques chimiques dans la façade atlantique africaine, mis en œuvre par l’agence.

Ce projet vise à améliorer la bonne gestion des risques chimiques et prévenir les incidents graves à l’intérieur et autour des installations chimiques à haut risque des États de la façade atlantique de l’Afrique.

Identification des risques chimiques

La compréhension des nouveaux principes de classification des dangers et d’étiquetage des produits chimiques est nécessaire pour identifier plus facilement ces risques. La définition des produits n’est cependant pas harmonisée entre les pays de la zone ou au sein même de certains pays. L’atelier visait à renforcer la compréhension des règlementations internationales et européennes des participants (experts scientifiques et agents des ministères de l’Industrie et de l’Environnement).

Les neuf pays partenaires - Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Libéria, Maroc, Mauritanie, Sénégal et Togo - doivent également être en mesure d’intervenir rapidement et de façon appropriée en cas d'incident chimique et limiter ainsi les impacts sur la santé, l'environnement et l’économie. Le projet 41 forme des experts locaux - chimistes, membres de la protection civile ou du ministère de l’Environnement - qui seront à même de répondre à ces problématiques aux niveaux national et régional.

Centres d’excellence NRBC

Le projet est financé par la Commission européenne dans le cadre de l’Initiative des Centres d’excellence NRBC. Cette initiative vise à renforcer la coopération entre les gouvernements et les partenaires internationaux pour lutter de manière efficace contre les risques NRBC.

Lors du séminaire, le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable sénégalais, Diomaye Dieng, a souligné la pertinence de cette initiative "qui assure une coordination à tous les niveaux contre le risque NRBC, qu’il soit de nature criminelle, accidentelle ou naturelle".

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