Un nouvel élan pour l’Initiative 5 %

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Dans un contexte de possible regain des épidémies et d’incertitude quant aux financements dédiés à la santé, la France accueillera les 9 et 10 octobre 2019 à Lyon la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’Initiative 5%, qui intervient pour faciliter l’accès aux financements du Fonds mondial et pour accroître leur efficacité, finalise une nouvelle stratégie dotée de quatre axes stratégiques prioritaires.

Depuis huit ans, la France apporte un appui technique et financier à une cinquantaine de pays éligibles en complément du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le bilan est impressionnant et l’utilité et la pertinence de cette approche complémentaire sont saluées tant par le Fonds mondial que par une évaluation externe et par les pays bénéficiaires eux-mêmes.

Le comité de pilotage de l’Initiative 5% finalise une nouvelle stratégie pour les années à venir. C’est essentiel car les pays expriment le besoin d’une évolution de l’appui qu’Expertise France met en œuvre. Sous la tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et avec une gouvernance unique (puisque composée de représentants de l’AFD, du monde de la recherche, du ministère des Solidarités et de la Santé, de la société civile, etc.), l’Initiative va inscrire son action dans quatre axes stratégiques prioritaires :
 

L’Initiative 5% à la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial

Expertise France/Initiative 5 %, en partenariat avec l’Institut de la société civile pour la santé en Afrique de l’Ouest et du centre et avec le soutien de l’Onusida, organise une session dédiée aux perspectives et ambitions de la contribution des sociétés civiles africaines au prochain cycle de financement du Fonds mondial.

Quand ? Le 9 octobre, de 8h à 9h20

Où ? Centre des Congrès de Lyon
 

1. L’assistance technique aux pays éligibles, notamment les pays francophones : cette aide permet de renforcer leur accès aux financements du Fonds mondial et en complément d’accroître l’efficience des subventions du Fonds mondial. C’est un travail qui nécessite parfois de trouver un expert en urgence pour régler une difficulté qui met en danger un pan de la lutte contre les pandémies ; d’autres fois, il s’agit de prendre le temps, avec des assistants techniques résidentiels, afin de co-construire les compétences locales. L’assistance technique reste mise en œuvre à la demande exclusive des pays, mais des modalités de planification sont souhaités par ces derniers.
 

2. L’incidence des financements du Fonds mondial est et sera accrue en favorisant et soutenant des programmes complémentaires, à visée catalytique. Le travail de bailleur de fonds de l’Initiative entend contribuer à une évolution des pratiques sur le terrain (dans la prévention, dans le soin ou le traitement, dans la gestion des systèmes de santé, etc.). Mais dans le même temps, l’Initiative a l’ambition également de faire évoluer les politiques de santé, y compris en soutenant des recherches opérationnelles pour convaincre les décideurs et les acteurs. Le renforcement des systèmes de santé, l’attention aux populations vulnérables et un rééquilibrage entre maladies, avec des ponts vers les coïnfections et les comorbidités sont prioritaires.
 

3. La connaissance à laquelle a accès l’Initiative 5 %, très riche sur les pays et les thématiques sur lesquelles elle travaille tous les jours, permet des exercices déjà en vigueur de suivi-évaluation. Au-delà du rôle de pilotage des soutiens apportés, c’est une opportunité d’apprentissage et de capitalisation qu’il convient de renforcer, de valoriser. Et à terme, cela permettra de mieux nourrir les partenaires, le Fonds mondial et bien évidemment le pilotage français du Fonds mondial. Cela implique un travail plus fourni d’analyses et de valorisation, notamment scientifiques.
 

4. L’influence, suite très logique des trois piliers précédents, entend multiplier les occasions de contribution à l’évolution du modèle de financement du Fonds mondial. Cela suppose une participation accrue aux forums de partenaires et d’experts qui alimentent le secrétariat du Fonds mondial à Genève avec des retours de terrain, des retours d’expérience précieux pour comprendre ce qui dysfonctionne parfois et ce qui performe bien d’autres fois. Enfin, c’est une ambition au service du pilotage français du Fonds mondial, tant au niveau de son conseil d’administration que des comités auxquels la France participe.


Dans le cadre d’une équipe France unifiée et forte de la diversité de ses membres, Expertise France contribue pleinement à la stratégie française en santé mondiale. Cela comprend le renforcement des systèmes de santé et la lutte contre les maladies. L’Initiative 5 % y apporte une pierre essentielle dans le champ de la lutte contre le VIH-sida, la tuberculose et le paludisme, responsables l’an dernier de 2,5 millions de décès.
 

Consultez le dernier rapport d’activité de l’Initiative 5%

 

En savoir plus : www.initiative5pour100.fr

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